Mobilisation de l'industrie pour le partage des pourboires

14 mai 2018

Plus de 50 personnalités de l’industrie, dont Jérôme Ferrer, Colombe St-Pierre, Daniel Vézina et Liza Frulla, pour ne nommer que ceux-là, ont uni leur voix afin de demander au gouvernement de modifier la Loi sur les normes du travail pour permettre à l’employeur de mettre en place, s’il le désire, une convention de partage des pourboires dans son établissement.

Ils ont ainsi voulu appuyer l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ) qui a plaidé cette position le 15 mai à l’Assemblée nationale devant la Commission de l’économie et du travail en charge de l’étude du projet de loi no 176 modifiant la Loi sur les normes du travail.

Dans une lettre ouverte envoyée aux quotidiens du Québec le 14 mai, ces signataires, figures de proue de l’industrie de la restauration et de l’hôtellerie, ont tous plaidé en faveur d’une redistribution plus équitable des pourboires laissés par les clients. Ils croient fermement que cette gratification est accordée en lien avec l’expérience globale vécue dans l’établissement et que la prestation offerte est le fruit d’un travail d’équipe et non celui d’un seul groupe d’individus exerçant la même fonction.

Le partage des pourboires permettrait d’atténuer le déséquilibre existant dans la rémunération du personnel de salle et celui de cuisine. Selon un récent sondage, un serveur gagne en moyenne plus de 27 $/heure en tenant compte des pourboires, tandis qu’un cuisinier obtient une rémunération horaire d’environ 16 $ en moyenne.

Lettre et liste complète des signataires disponibles en cliquant ici.

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